

LE BUT
Les nouvelles données statistiques auront pour vocation de permettre aux Monégasques de mieux connaître le marché du travail d’aujourd’hui et de demain en Principauté et de pouvoir ainsi mieux gérer les plans de carrière et de formation.
Ces propositions permettent tout simplement d’éviter à certaines et certains d’entre vous de vous retrouver face à des problématiques qui auraient pu être solutionnées par des données statistiques ciblées, une intensification de la communication de ces informations et une ou plusieurs immersions en entreprise. L’objectif est simple : permettre aux Monégasques de connaître les formations à suivre pour faciliter leur insertion et réinsertion professionnelle en Principauté.
L’autre objectif est de connaître les métiers et secteurs porteurs où l’employabilité est la plus importante, les tendances du marché du travail et les perspectives d’emploi en Principauté.
Enfin, dernier objectif qui nous tient tout particulièrement à coeur : valoriser l’image des métiers du casino et du Lycée technique et hôtelier de Monaco, professions essentielles à l’économie de la Principauté.
NOUS PROPOSONS
♦ De mieux vous informer sur le devenir professionnel des diplômés monégasques en Principauté, de mieux vous informer sur les métiers de la fonction publique ainsi que sur ceux du secteur privé. Il serait donc à envisager : la réalisation d’une grande enquête sur le devenir des diplômés monégasques sur le territoire, la rédaction d’un répertoire des métiers de la fonction publique et d’une liste des métiers du secteur privé propres à Monaco.
♦ D’intensifier les immersions professionnelles en entreprise, pour toutes les classes d’âge, afin d’éviter les erreurs dans les choix d’orientation ou de réorientation.
♦ De détailler certaines données statistiques de l’IMSEE, d’en créer de nouvelles et de relayer massivement ces données informatives, d’une importance capitale pour toutes les générations. L’idée serait donc d’identifier les perspectives d’emploi d’aujourd’hui et de demain des secteurs public et privé, mais aussi de mieux connaître les métiers et secteurs où l’employabilité est la plus importante aujourd’hui ou le sera dans les années à venir. Faire un top 30 (ou plus) des professions offrant le plus d’opportunités d’emploi en Principauté pour les secteurs
public et privé.
♦ De mieux informer les Monégasques sur les métiers du casino et dans le même temps valoriser et promouvoir ces métiers. L’objectif étant de proposer à Monte-Carlo SBM d’organiser plusieurs interventions de salariés du Casino auprès de la jeune génération ou lors d’événements éphémères destinés à un plus large public, sur le thème des métiers et jeux du Casino de Monaco.
♦ De mieux informer les Monégasques sur les métiers du Lycée technique et hôtelier de Monaco et en profiter également pour revaloriser et promouvoir ces métiers. L’objectif étant de pouvoir présenter aux jeunes Monégasques les professions et perspectives d’emploi dans ces domaines, en tenant compte des spécificités de notre territoire. Une campagne de promotion d’envergure de l’artisanat et des autres métiers du Lycée technique et hôtelier de Monaco pourrait être envisagée, avec le soutien du Conseil national.
AUJOURD'HUI
Actuellement, nous disposons d’un Service de l’emploi, d’une Commission d’insertion des diplômés et de données statistiques sur les grands secteurs d’activité de l’économie et de l’emploi émanant de l’Institut monégasque de la statistique et des études économiques (IMSEE), dont nous saluons le travail.
Ceci étant, il nous semble opportun d’envisager de nouvelles actions pour accompagner les Monégasques dans leurs
plans de carrière et de formation.
Il serait également bénéfique de nous préoccuper une nouvelle fois de la valorisation des métiers du Lycée technique et hôtelier de Monaco et, pour la première fois, des métiers du casino. Par conséquent, il nous semble important de nous atteler à promouvoir ces professions qui pâtissent trop souvent, et nous le regrettons, d’une mauvaise image.
L'EMPLOI
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Anabela Crovetto, Jean-Charles Allavena et Jean-Louis Grinda
La Principauté de Monaco comptait 52 447 salariés au 31 décembre 2016 ; 4 528 personnes occupaient un poste dans la fonction publique dont 1 356 Monégasques ; 47 919 personnes étaient salariées dans le secteur privé, en augmentation de +0,9 % (415 personnes) par rapport à l’année précédente, 998 étaient monégasques, en baisse de 1,4 % sur un an (soit 14 salariés monégasques de moins dans le secteur privé).
Plus de 20 % des salariés travaillaient dans le secteur des activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien. C’est d’ailleurs le principal employeur de la Principauté. L’emploi des Monégasques est un vaste sujet qui anime régulièrement les débats en Principauté. Ce que nous proposons est simple et facile à mettre en place. Certaines de ces idées ont déjà pu être proposées, d’autres ont même probablement été actées, malheureusement sans avoir l’effet escompté. C’est ainsi que nous souhaitons mettre en place des propositions dont l’objectif n’est autre que de faciliter l’insertion professionnelle et la réinsertion professionnelle des Monégasques en Principauté, et ce pour toutes les classes d’âge. Nous allons également faire des propositions sur d’autres sujets qui nous préoccupent grandement.
LA FORMATION PROFESSIONNELLE
AUJOURD'HUI
La plupart des études sur le travail démontrent qu’une grande partie des emplois de demain n’existent pas encore. De plus, l’expérience démontre qu’il est de plus en plus rare que des carrières soient continues dans une seule entreprise, et que l’on change régulièrement d’emploi, voire de domaine de travail, tout au long d’une carrière. Enfin, la mobilité de carrière, la capacité à évoluer au sein de son entreprise, dépendent en grande partie des compétences professionnelles et de l’évolution de celles-ci pour tout salarié.
Il n’existe pas, à Monaco, de droit à la formation. Certaines entreprises et la Fonction publique mettent en place des dispositifs de formation, mais ceux-ci ne sont pas unifiés, et surtout hors de la volonté ou du désir de carrière du salarié concerné : ce n’est pas elle ou lui qui choisit réellement sa formation.
NOUS PROPOSONS
Nous souhaitons instaurer un droit à la formation pour tous les salariés du privé comme du public, incluant :
01. Un compte formation professionnelle individuel dont le calcul des droits sera décidé et validé par les partenaires sociaux.
02. L’accès au bilan de compétences pour tous.
03. Une assistance à l’accès aux validations d’acquis par l’expérience. Les formations seront financées par un fonds auquel participeraient les employeurs, l’État assurant la stabilité en garantissant la structure.
04. Un encouragement financier pour toux ceux qui ont le désir d’entreprendre une formation dite « cours du soir ».
LE BUT
Permettre aux salariés monégasques d’être plus efficaces, d’acquérir de meilleures compétences, et offrir plus de choix de carrière à tous.